jeudi 16 juin 2016

Les fêtes Parisiennes au XVIIIème siècle

                                                   Le Combat de Carnaval et Carême, par Pieter Brueghel                                            



Ces fêtes parisiennes au XVIIIème siècle sont imprégnés dans la vie des Parisiens tout au long du siècle. Elles marquent une véritable rupture avec le quotidien difficile des travailleurs Parisiens.
Elles vont ainsi de manière éphémère égayer la population en transformant le temps de la fête le paysage et la ville. Ce sont également des temps de rupture sociale où l'ordre traditionnelle peut être mise en cause. C'est le cas par exemple du Carnaval, où les parisiens les plus pauvres peuvent se déguiser en juge, moines ou tout autres personnes de hiérarchie sociale supérieure.

Ces fêtes se présentent en plusieurs types. Nous avons d'abord les célébrations religieuses sous forme de fête avec un caractère sacré. Ces dernières sont une sorte de prière, pour assurer le salut de la population ou une partie de la société de paroisse.
Ces fêtes sacrées se déplacent dans Paris, il y a donc une itinérance religieuse dans Paris.
Elles sont très nombreuses on en compte ainsi pas moins de 196 processions par an dans la capitale.
Il est fréquent que plusieurs de ces fêtes religieuses se déroulent en même temps. Plusieurs incidents, on même été relevés par la Police lorsque deux processions itinérantes se croisent. Du fait, de bousculade, de nombreux Parisiens sont blessées.
Pour ces fêtes religieuses nous pouvons citer par exemple celle de la procession de Sainte-Geneviève. Elle est d'ailleurs la protectrice des Parisiens après être apparu pour sauver la capitale de l'invasion des Huns. Pour célébrer leur sainte, les Parisiens sortent la châsse et le reliques de Saint Geneviève pendant la procession. La châsse où est présent le corps en partie le corps de Saint-Geneviève, est souvent accompagner lors de la procession de celle de Saint-Marcel, évêque de Paris c'est lui qui patronna Sainte-Geneviève.
Durant ces processions religieuses, l'ordre hiérarchique est maintenu. ainsi nous avons en tête les frères mendiants (Dominicains, Franciscains) suivi ensuite du clergé des paroisses Parisiennes, des échevins de Paris puis enfin la foule du peuple. Cette procession se déplace depuis l'actuel lycée Henri IV jusqu'à Notre-Dame.

D'autres types de fêtes où les célébrations religieuses existent à Paris. Nous avons ainsi les fêtes dynastiques ou monarchique. Ce sont des fêtes régulière comme celle de Saint-Louis fêtés tous les 25 août. Durant ces fêtes nous avons des parades militaires, avec des démonstrations.
Il y a aussi de nombreuses occasion pour célébrer le roi. Ainsi, lors de la naissance du dauphin ou au décès du roi cela donne lieu à de grandes cérémonies.

Enfin, le dernier type de fêtes à Paris au XVIIIème sont celles dites populaires. Elles concernent toutes les populations où on y boit et mange beaucoup souvent à outrance. De nombreux jeux et danses sont proposés aussi lors de ces rassemblements. Les enfants sont aussi conviés à ces fêtes.
Le principal inconvénient de ces fêtes sont les pratiques violente et physique des Parisiens. De nombreuses bagarres éclatent et de nombreux Parisiens sont blessés.
Ces fêtes populaires rompent les codes sociaux en abolissant les barrières sociales. Les apprentis peuvent par exemple se moquer de leurs maîtres. Cependant certaines normes perdurent comme les filles trop libres qui sont moquées ou les maris trompés qui sont humiliés par la foule.


Pour finir, les fêtes à Paris sont des véritables translations du paysages urbain. La ville se transforme, la chaussée par exemple est modifié on y ajoute du sable pour les festivité. Tout un décor temporelle de bois, de plâtre est mis en place. La Seine joue aussi un rôle primordial durant la fêtes où des feux d'artifices  sont tirés.  

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